La maltraitance a plusieurs visages, elle peut toucher tous les âges et toutes les couches socio-économiques de la société, que ce soit dans la sphère familiale, institutionnelle ou professionnelle.

Elle implique plusieurs protagonistes dont principalement les auteur(e)s et leurs victimes, mais également des témoins qui sont souvent soumis ou qui se soumettent à la loi du silence. Ces témoins peuvent être des membres de la famille, des collègues de travail, des personnels soignants au sens large, qui se trouvent démunis face à une situation qui dépasse l’entendement.

La maltraitance à plusieurs facettes, elle peut prendre la forme de violences physiques, sexuelles, mise en danger d’autrui (atteinte à la vie, à l’intégrité), risques causés à autrui, délaissement ou mise en péril de mineurs, délaissement d’une personne, violences habituelles, privations, mauvais traitements et discrimination fondée sur le handicap, pressions morales et psychologiques, ou encore pressions économiques. Dans la plupart des cas, elle engage les auteur(e)s et les victimes dans une relation asymétrique, où les auteur(e)s exercent un certain pouvoir et une emprise sur des victimes dépendantes et/ou vulnérables.

Toutefois il existe des situations de maltraitance où les auteur(e)s pensent être bientraitants et agir sincèrement dans l’intérêt de l’autre, leurs intentions et leurs actes sont faits « pour le bien de » l’autre. Paradoxalement, c’est la maltraitance qui prend le pas sur l’intention initiale de bientraitance...

Ouvrir des espaces de paroles pour tous les protagonistes, mais aussi des espaces de réflexion éthique pour les professionnels des secteurs social, médical et juridique, former les professionnels de santé sont autant de pistes déjà explorées et exploitées pour agir contre la maltraitance.

Psychologue de l’adulte, je reste à votre écoute et à votre disposition si vous êtes confronté(e)s à de telles situations que vous soyez particuliers ou professionnels.

Nathalie PAAS



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