Superviseur supervisé ?

En tant que psychologue libérale, j’ai toujours été supervisée par un.e collègue psychologue/thérapeute, et je le suis encore à ce jour. Cela prendra fin avec mon départ à la retraite…

Pourquoi me direz-vous ?
La réponse est assez simple : être supervisée dans ma pratique clinique (je pratique des psychothérapies, des thérapies de soutien et des supervisions de professionnels/professionnelles de la santé et du soin) me permet de prendre soin de la relation thérapeutique tissée avec les personnes que je reçois.

Comme tout un chacun, je suis « équipée » d’un inconscient à l’œuvre, qui pourrait s’apparenter à un angle mort dans mon champ de vision (mes perceptions et mes représentations de moi-même, des autres et du monde).

Lorsqu’une résonance entre en jeu entre l’histoire de vie et l’anamnèse des personnes que je reçois et mon histoire de vie (y compris mon parcours de santé), il est fondamental qu’une tierce personne professionnelle m’éclaire sans jugement, il s’agit là d’un travail d’équipe qui permet :